Diagnostic. L’oxydation du vernis gène la lisibilité et assombrit les couleurs. Un document historique est collé sur la toile au revers, masquant une intervention antérieure avec un petit sparadrap directement appliqué sur la lacune de toile. Divers documents historiques sont présentés sur un carton qui a été glissé entre la toile et le châssis.
Interventions. Dépose des documents historiques, décrassage de la face et du revers.
Revers : retrait du sparadrap, allègement du mastic mettant au jour une déchirure non traitée. Résorption de la déchirure avec un fil à fil et pièce de renfort légère.
Face : retrait du vernis devenu oxydé, retrait d’un sur-peint masquant la composition originale, comblement des lacunes de couche picturale, pose d’un vernis intermédiaire au spalter, réintégration picturale dans les lacunes avec des retouches illusionnistes, pose d’un vernis final. Pose d’un bordage kraft.
Afin de conserver les documents historiques, un dos protecteur est créé en Plexiglas transparent et les documents sont placés entre le châssis et la protection, restant ainsi visibles et accessibles.